Notre-Dame de Paris, Mayotte : chacun a remarqué que l’Etat, lorsqu’il est confronté à l’obligation de délivrer des résultats tangibles, est obligé de voter une loi d’exception qui l’exonère du maquis des obligations règlementaires qui s’appliquent à tous, tous les jours, pour les moindres actions de la vie économique. Au lieu de supprimer toutes ces règlementations inutiles, on vote une loi qui suspend provisoirement et pour un projet donné l’obligation de s’y conformer?
Marc Ferracci, notre sémillant ministre de l’industrie, poste allègrement sur X, qu’il ne faut pas être naïf, et donc « déroger ponctuellement au droit de la concurrence, pour leur permettre de monter en capacité et innover ». Qui va décider pour quelles entreprises et jusqu’où? Le droit n’est-il pas fait pour éviter l’arbitraire de l’Etat? Si le droit de la concurrence est bon, alors pourquoi y déroger? S’il est mauvais, pourquoi ne pas le revoir?
Share this content:
Laisser un commentaire