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Face au mur de la dette, la France construit des patinoires et des salles de spectacle géantes

On apprend avec indignation dans la Presse de la Manche qu’au-delà du projet de cette absurde patinoire géante à 60 millions d’euros, un autre projet faramineux, celui d’une salle de spectacle titanesque pouvant prétendre rivaliser avec celle de Caen, est en gestation. Quand ce délire obscène cessera-t-il ? En plein naufrage financier que fait-on ? On érige des patinoires ! On bâtit des temples des spectacles ! On crée des palais du divertissement, pendant que l’État s’enlise sous une dette terrible ! À croire qu’ils souhaitent organiser le dernier bal avant le naufrage !

La salle de la honte

34 millions d’euros pour un Palais des sports ? 60 millions pour une patinoire ? Et maintenant, une salle de spectacle “modulaire” de 3 000 places ?! Ce ne sont plus des élus, ce sont des pyromanes du budget ! Ils dépensent sans compter alors que l’argent public n’existe pas, c’est l’argent du peuple, des travailleurs, des artisans, des commerçants, qui, eux, triment sous le poids des impôts et des réglementations.

Pendant que les routes se dégradent, que les forces de l’ordre manquent de moyens, que la justice patauge faute de moyens humains et techniques, on préfère financer des gadgets culturels et des loisirs de luxe. Cherbourg n’est pas Las Vegas, ce n’est pas Dubaï, ce n’est même pas Caen ! Qu’ils arrêtent de fantasmer sur un Zénith normand !

Et avec quel argent, hein ? Les 30 millions “offerts” par l’EPR de Flamanville ? Cadeau empoisonné ! Une manne qui disparaîtra aussi vite qu’elle est apparue, pendant que les dépenses, elles, resteront. Des infrastructures inutiles qui exigeront des subventions éternelles, des frais d’entretien monstrueux, du personnel à gogo. Un gouffre sans fond.

Plutôt que d’alléger le fardeau fiscal des habitants, ces élus bétonneurs créent des temples de la dépense publique. C’est une insulte à tous ceux qui bossent et qui paient l’addition !

Stop aux éléphants blancs, stop aux lubies de mégalos ! Dehors les dilapidateurs d’argent public !

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